Semi-Marathon Auray-Vannes 2014
Ce weekend avait lieu le Semi-Marathon d'Auray-Vannes, une course que j'ai pris l'habitude de faire chaque année depuis 2009 où j'ai commencé à courir ... sur un pari !
Ayant terminé 35ème l'année dernière en 1:17:56 j'avais eu le plaisir de me faire offrir mon dossard par l'organisation pour cette 40ème édition.
C'est donc avec l'ambition d'améliorer mon chrono de l'année dernière que je me suis préparé pour ce semi-marathon. Après le trail de Guerledan j'avais du m'imposer une coupure de 5 semaines pour soigner ma tendinite revenue et qui ne me lâche pas depuis décembre dernier.
La reprise s'était faite sur le trail des remparts dont je n'avais couru que la moitié du parcours. 10 semaines plus tard et plus de 4 kg de perdu la préparation se terminait avec de bonnes séances d'entraînement très satisfaisantes. Une fin de planification surement un peu trop chargée avec le weekend dernier l'ekiden de St Nazaire, le weekend précédent le Trail du sillon à Savenay et encore un 10 km en Vendée à la mi-août.
Une semaine plus cool après l'ekiden avec une seule séance de qualité (4000, 2000, 1000, 400, 200, 100) m'a permis de récupérer et de faire du jus avant ce Auray-Vannes.
Weekend de course ...
Arrivé samedi en début d'après-midi pour récupéré le dossard au stade de Kercado. Très vite je croise quelques amis vannetais mais aussi Jonathan mon "parrain" de chez Compex, on en profite pour parler de la nouvelle gamme sortie ce mois-ci. Le temps passe et il est déjà temps d'aller retrouver notre ami Laurent à son salon de coiffure pour lui confier ma fille ... trop trop belle ma princesse !
La journée se termine chez nos amis à Arradon pour une pasta partie et un très bon moment partagé.
Dimanche matin, la pression s'installe.
La veille il a fait chaud et la météo n'annonce guère mieux pour la course. 26°C et un vent d'est qui nous ralentira et déshydratera ... Mon père me dépose sur l'aire de départ vers 14h00. Je retrouve mon frère et Jean-Yves, des amis de Vannes, de Nantes, de Rennes, et 30 mn avant le départ je file m'échauffer avec les copains de Sobhi. On a tous des ambitions de course mais une grosse appréhension vis à vis de la chaleur et du vent.
15:00 la départ est donné, ca part très vite, je boucle mon premier kilo en 3'11 et je suis à la traîne vis à vis du groupe avec lequel je devrais être. Pas de panique je prends mon rythme, nous passons au 5ème km en 17'56 et juste avant la côte de Baden (km 8) nous revenons sur le groupe où se trouve Christian Drean, un athlète de Vannes que je connais bien, et bien plus fort que moi.
Peu après cette bosse je sens le groupe stagner et en voulant relancer je me rends compte que je m'échappe du groupe, je reviens au train sur mes copains de Nantes, Emmanuel Maillard Fabrice Hervé. Le rythme est bon, pas de fatigue, les jambes tournent bien. Il fait chaud, à chaque ravito je m'asperge d'eau pour trouver de la fraîcheur. 36'40 au 10km, va pas falloir trop trainer quand même, d'autant plus que je me retrouve un moment en tête de groupe à prendre le vent.
Heureusement c'est à ce moment que je vois débouler Christian qui revient comme une bombe de l'arrière, il est très en forme, très à l'aise, ca va vite alors je saute dans le train pour prendre sa foulée, laissant derrière-moi mes amis nantais. Le rythme est soutenue et je suis à ma limite ventilatoire, mais je m'accroche, chaque km qui passe est gagné et on arrive ainsi après le km 16 au pied du Vincin, au pied de cette belle montée de la chambre des métiers. Christian s'échappe, je suis quelques mètres derrières et poursuit mon effort, le souffle est court et j'ai du mal à récupérer. Km 18, mon père me glisse un "36ème" qui me fait plaisir, ca redescend un peu pour filer vers l'ancienne école de police, je relance car avant de terminer il y a cette longue montée jusqu'au CMB, c'est le 19ème km, nous sommes 2 au coude à coude a se relancer successivement, doublant au passage 2 autres concurrents.
Enfin cette flamme rouge, je sais que maintenant ca descend jusque la ligne d'arrivée, que maintenant ce n'est que du plaisir ... En arrivant sur le stade je "laisse" mon concurrent prendre quelques mètres d'avance, j'hésite à sprinter mais je reste à mon rythme ... je perds là l'occasion d'améliorer mon chrono car lorsque j'aperçois la ligne d'arrivée 1:17:48, 49, 50, il est trop tard pour boucler la cinquantaine de mètres ... je termine en 1:18:03, soit 7 secondes de plus que l'année dernière.
L'objectif chrono n'est donc pas atteint mais compte-tenu de la météo, des conditions de course désavantageuses je suis néanmoins satisfait car je suis sûr d'avoir progressé, d'ailleurs nombre de concurrents ont mis entre 2 et 4 mn de plus que l'année dernière. Je garde ainsi ma 35ème place, comme l'année dernière, mais celle-ci aura été surement plus difficile à obtenir cette année avec cette délégation très importante de kenyans et d'élites.
Place ensuite à la récupération, aux retrouvailles familiales, au bonheur partagé. C'était une bien belle journée et vivement l'année prochaine pour la 41ème édition, les 40 ans d'Auray-Vannes !
Seul regret pour cette 40ème édition, les nombreux malaises à l'arrivée, les nombreuses personnes évacuées vers des centres de secours et le décès d'un jeune homme de 30 ans quelques mètres avant l'arrivée. Nous avions tous une pensée pour cet athlète qui nous a quitté bien trop tôt ...
Ayant terminé 35ème l'année dernière en 1:17:56 j'avais eu le plaisir de me faire offrir mon dossard par l'organisation pour cette 40ème édition.
C'est donc avec l'ambition d'améliorer mon chrono de l'année dernière que je me suis préparé pour ce semi-marathon. Après le trail de Guerledan j'avais du m'imposer une coupure de 5 semaines pour soigner ma tendinite revenue et qui ne me lâche pas depuis décembre dernier.
La reprise s'était faite sur le trail des remparts dont je n'avais couru que la moitié du parcours. 10 semaines plus tard et plus de 4 kg de perdu la préparation se terminait avec de bonnes séances d'entraînement très satisfaisantes. Une fin de planification surement un peu trop chargée avec le weekend dernier l'ekiden de St Nazaire, le weekend précédent le Trail du sillon à Savenay et encore un 10 km en Vendée à la mi-août.
Une semaine plus cool après l'ekiden avec une seule séance de qualité (4000, 2000, 1000, 400, 200, 100) m'a permis de récupérer et de faire du jus avant ce Auray-Vannes.
Weekend de course ...
Arrivé samedi en début d'après-midi pour récupéré le dossard au stade de Kercado. Très vite je croise quelques amis vannetais mais aussi Jonathan mon "parrain" de chez Compex, on en profite pour parler de la nouvelle gamme sortie ce mois-ci. Le temps passe et il est déjà temps d'aller retrouver notre ami Laurent à son salon de coiffure pour lui confier ma fille ... trop trop belle ma princesse !
La journée se termine chez nos amis à Arradon pour une pasta partie et un très bon moment partagé.
Dimanche matin, la pression s'installe.
La veille il a fait chaud et la météo n'annonce guère mieux pour la course. 26°C et un vent d'est qui nous ralentira et déshydratera ... Mon père me dépose sur l'aire de départ vers 14h00. Je retrouve mon frère et Jean-Yves, des amis de Vannes, de Nantes, de Rennes, et 30 mn avant le départ je file m'échauffer avec les copains de Sobhi. On a tous des ambitions de course mais une grosse appréhension vis à vis de la chaleur et du vent.
15:00 la départ est donné, ca part très vite, je boucle mon premier kilo en 3'11 et je suis à la traîne vis à vis du groupe avec lequel je devrais être. Pas de panique je prends mon rythme, nous passons au 5ème km en 17'56 et juste avant la côte de Baden (km 8) nous revenons sur le groupe où se trouve Christian Drean, un athlète de Vannes que je connais bien, et bien plus fort que moi.
Peu après cette bosse je sens le groupe stagner et en voulant relancer je me rends compte que je m'échappe du groupe, je reviens au train sur mes copains de Nantes, Emmanuel Maillard Fabrice Hervé. Le rythme est bon, pas de fatigue, les jambes tournent bien. Il fait chaud, à chaque ravito je m'asperge d'eau pour trouver de la fraîcheur. 36'40 au 10km, va pas falloir trop trainer quand même, d'autant plus que je me retrouve un moment en tête de groupe à prendre le vent.
Heureusement c'est à ce moment que je vois débouler Christian qui revient comme une bombe de l'arrière, il est très en forme, très à l'aise, ca va vite alors je saute dans le train pour prendre sa foulée, laissant derrière-moi mes amis nantais. Le rythme est soutenue et je suis à ma limite ventilatoire, mais je m'accroche, chaque km qui passe est gagné et on arrive ainsi après le km 16 au pied du Vincin, au pied de cette belle montée de la chambre des métiers. Christian s'échappe, je suis quelques mètres derrières et poursuit mon effort, le souffle est court et j'ai du mal à récupérer. Km 18, mon père me glisse un "36ème" qui me fait plaisir, ca redescend un peu pour filer vers l'ancienne école de police, je relance car avant de terminer il y a cette longue montée jusqu'au CMB, c'est le 19ème km, nous sommes 2 au coude à coude a se relancer successivement, doublant au passage 2 autres concurrents.
Enfin cette flamme rouge, je sais que maintenant ca descend jusque la ligne d'arrivée, que maintenant ce n'est que du plaisir ... En arrivant sur le stade je "laisse" mon concurrent prendre quelques mètres d'avance, j'hésite à sprinter mais je reste à mon rythme ... je perds là l'occasion d'améliorer mon chrono car lorsque j'aperçois la ligne d'arrivée 1:17:48, 49, 50, il est trop tard pour boucler la cinquantaine de mètres ... je termine en 1:18:03, soit 7 secondes de plus que l'année dernière.
L'objectif chrono n'est donc pas atteint mais compte-tenu de la météo, des conditions de course désavantageuses je suis néanmoins satisfait car je suis sûr d'avoir progressé, d'ailleurs nombre de concurrents ont mis entre 2 et 4 mn de plus que l'année dernière. Je garde ainsi ma 35ème place, comme l'année dernière, mais celle-ci aura été surement plus difficile à obtenir cette année avec cette délégation très importante de kenyans et d'élites.
Place ensuite à la récupération, aux retrouvailles familiales, au bonheur partagé. C'était une bien belle journée et vivement l'année prochaine pour la 41ème édition, les 40 ans d'Auray-Vannes !
Seul regret pour cette 40ème édition, les nombreux malaises à l'arrivée, les nombreuses personnes évacuées vers des centres de secours et le décès d'un jeune homme de 30 ans quelques mètres avant l'arrivée. Nous avions tous une pensée pour cet athlète qui nous a quitté bien trop tôt ...
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