Un point sur la prépa du Marathon de New-York

Une année 2016 très compliquée, forfait au Marathon de Paris, forfait sur quelques trails locaux en mai suite à une tendinite au niveau de l’insertion des ischios sur l’ischion et puis plus rien depuis juillet. Malgré cette tendinite j’avais néanmoins participé au Sky Marathon « St Lary Patou Trail » en juin dernier avant de couper cet été pour me remettre en forme.

Malheureusement, malgré les arrêts, il restait un résidu de tendinite que je n’arrivais pas à gommer. Un médecin du sport m’avait bien fait auparavent quelques séances de mésothérapie mais sans succès et au contraire la dernière avait même provoquer une infection. Fin août ce médecin me conseillait une infiltration, il a été très rassurant, m’assurant qu’il n’y avait aucun risque ...

J’ai donc réalisé cette infiltration sous échographie le lundi 4 septembre, je devais attendre le mercredi avant de reprendre une pratique normale de la course à pied.

Les 1ers footing de reprises étaient bizarres mais dans l’ensemble je sentais que ca allait un peu mieux à chaque sortie jusqu’au samedi matin où j’ai refais un peu de qualité (sans pousser non plus) et où j’ai enfin réussi à retrouver du plaisir à courir. L’après-midi je resortais le vélo pour une sortie de 100km. Mais le dimanche matin je retrouvais une gène dans le pli de la fesse, juste à côté de l’endroit où le médicament a été injecté.

Le lundi cette gène s’intensifiant et devenant handicapante j’ai recontacté le médecin du sport ainsi celui qui avait réalisé l’injection, en précisant bien que c’était une autre douleur qui se manifestait et non une rechûte suite à l’infiltration. Le médecin du sport ignora ce problème en me répondant une semaine plus tard d’attendre 3 semaines que le médicament agisse. Celui qui avait réalisé l’injection compris que c’était un nouveau problème et me donna un rendez-vous de contrôle le vendredi. Suite à ce rendez-vous il confirma que l’infiltration était efficace et que la tendinite commençait à bien se dissiper, mais il ne trouvait pas d’explication pour ce nouveau mal et les décharges électriques qui se manifestaient dans le plis de la fesse et la jambe.

Devant le désinteressement total de ce médecin du sport j’ai pris rendez-vous avec un nouveau médecin, surpris que certaines analyses évidentes n’aient pas été faites depuis le début, surpris aussi qu’une IRM n’ait pas été demandée alors que dès l’été le radiologue l’avait conseillé car le résultat de l’échographie ne correspondait pas à ce que je décrivais ...

L’IRM est programmée le 25 octobre, juste avant de partir à NYC.

Côté entraînement, juillet est passé, août également, j’ai tenté de reprendre une semaine en septembre mais très vite stoppé par les décharges que ca me provoquait. La préparation du Marathon va donc se faire sur 15 jours (3 weekend) en ne courant que 3 fois par semaine pour canaliser la douleur et laisser systématiquement 48h de repos avant de recourir.

Footing lent et sans variation de rythme, ca tire dans la cuisse, c’est douloureux après mais ca se gère.

  • Reprise le samedi 30 septembre avec 21km en footing lent (environ 4’30 de moyenne)
  • Samedi 7 octobre, 30 km en 4’18, très cassé pendant 2 jours
  • Samedi 14 octobre, 30 km en 4’08, là encore le manque d’entraînement fait mal, sans compter que courir 2h avec ces douleurs dans la jambe n’est pas génial
Voilà, dans 3 semaines on y sera, encore une semaine où je vais essayer de courir 4 fois cette fois-ci et si possible dépasser 70 km hebdomadaire, puis il restera 15 jours pour se reposer et qui sait ? Peut-être que ce sera bénéfique pour ma jambe ...
 
En parallèle de la prépa course à pied, excentrique sur les ischios, massages transverses chez le kiné, gainage abdos et lombaires avec Compex, traitement des douleurs musculaires avec Compex, un peu de vélo, RPM et home trainer, renforcement musculaire et natation.
 
Finalement quel objectif pour le Marathon ?
Je sais que je ramenerais cette médaille finisher mais en quel temps ? Peu importe ! La sortie de ce weekend me rassure sur ma capacité à « boiter » 42 km en moins de 3h, mais faire le meneur d’allure pour mon frère qui veut se faire un chrono en 3h20 serait aussi une riche expérience.
 
A suivre ...

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