Cycle 1 : Préparation Auray-Vannes

2ème semaine de ce cycle de travail orienté VMA dans le but d'améliorer ma vitesse. Les séances s'enchaînent bien et les dernières traces de tendinites s'estompent encore un peu plus, le moral est au beau fixe surtout que les chronos à l'entraînement sont encourageants.

Voici le programme de la semaine :
  • Lundi 
    • Trigger Point
    • BODYPUMP
    • RPM XL
  • Mardi
    • VMA : 2 x 12 [200m - 40"]
  • Mercredi
    • Endurance Fondamentale, 15km
    • RPM
  • Jeudi
    • VMA : 10 x [500m - 60"]
  • Vendredi
    • TRX
    • BODYPUMP
  • Samedi
    • Foulées du large - 10 Km
  • Dimanche
    • Sortie Trail 21,5 km

Retour sur les Foulées du large :
L'envie de me tester sur 10km se faisait ressentir depuis quelques temps, l'envie de valider des progrès et de revenir sur les 10km de St Sébastien où j'avais dû faire l'impasse en mars dernier pour mon problème au tendon d'Achille ... Au regard du parcours, les foulées du large à Quiberon semblent très bien pour améliorer un peu mon chrono, assez roulant hormis une grosse côte mais d'une centaine de mètres seulement.

Nous arrivons sur Vannes dans l'après-midi où nous retrouvons les enfants qui avaient passé la semaine chez leur mamie, et l'idée d'aller faire un tour à la plage les ravit !
La Presqu'île de Quiberon c'est une seule route d'accès et beaucoup d'animation en centre-ville pendant l'été, il faut donc anticiper la durée du trajet et le temps de stationnement puisque la course se situe principalement sur l'esplanade et le front de mer, au milieu des touristes ...
Le départ est donné à 19h00, nous trouvons par chance une place qui se libère juste à notre arrivée et à deux pas de l'aire de départ/arrivée. Une fois le dossard récupéré, je file m'échauffer un peu et reconnaître le parcours, pendant ce temps Steph et les enfants vont profiter des saveurs locales et du sable, à chacun son plaisir du moment ...
Le parcours est simple, 2 boucles d'1 km en centre-ville suivi de 2 boucles de 4 km allant jusqu'à la Thalasso de Quiberon via le front de mer. Il faudra donc passer 4 fois la ruelle en côte se taper 2 fois le retour de 2 km depuis la Thalasso en faux plat montant et contre le vent de mer ...
Retour sur la ligne de départ où l'on va patienter un peu plus longtemps que prévu car de nombreux participants se sont inscrits sur place au dernier moment et il faut les enregistrer en base de données. Je retrouve donc les copains de course que j'ai l'habitude de croiser en Morbihan. Le départ est donné et nous formons très vite un petit groupe assez dense de 10 personnes, nous ne sommes pas parti trop vite et nous tournons autour des 3'20 au kilo, ce qui me va parfaitement. Au passage de la première boucle, puis de la seconde, km 2, le groupe s'est étiré et nous ne sommes plus que 6 devant pour attaquer la première grande boucle. Un petit écart se forme aux alentours du km 4 avant d'atteindre la Thalasso, Florian Le Vigouroux et Fabien Jouffre s'éloignent progressivement devant, je suis alors avec Renaud Le Goff, et derrière ca ne suit plus. Je perds quelques mètres sur Renaud dans la côte de petite ruelle mais pas de panique, il est juste là à moins de 5 secondes, je conserve cet écart au passage de l'esplanade au km 6 avant d'attaquer une 2ème fois cette grande boucle et terminer ce 10 km, je suis sur les bases de 34'10. Sur cette longue ligne droite en front de mer je sens le cardio monter un peu mais ca va encore, devant Renaud s'est éloigné un peu et je dois être encore à 10 secondes de lui quand nous faisons demi-tour à la Thalasso, allez un gros km et demi de faux plat montant avec le vent de fasse, la ruelle à grimper et ce sera bon !
Mais à peine j'entame le km 8 que je sens le vent froid du large sur mon ventre. Un gros coup de froid sur mon dossard me glace le ventre et en moins de 30" tout bascule, l'estomac se retourne, je me fais dessus, je deviens blanc, vacille, je n'arrive plus à garder les yeux ouverts, j'hyperventile, je lutte, je souffre pour remonter cette avenue ... Devant, l'écart avec Renaud s'agrandit énormément, je suis scotché et à 200m de la ligne d'arrivée je me fais même rattraper par 2 poursuivants. Je n'ai pas souvenir d'avoir terminé une course aussi mal ! Un bénévole m'apporte rapidement un verre d'eau et un bout d'orange, je reprends très vite des couleurs, retrouve la famille et file à la voiture m'évacuer de ce calvaire ... Retour à la maison, vraiment déçu du chrono alors que tout allait pour le mieux.

Résultat : 10km, 35'08, 6ème. Il me faudra une bonne sortie trail le lendemain sous la pluie et sur les terres de mon enfance pour me redonner de bonnes sensations.

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