Trail des Garciaux

Samedi 30 mai 2015,

Voilà encore une journée très chronométrée ! 
Levé tôt pour faire le ménage du samedi matin, mais aujourd'hui j'ai peu de temps car je dois passer récupérer un cadeau pour Steph avant de prendre la route pour St Perreux près de Redon.
Le petit déjeuner est à peine avalé que j'épluche déjà mes carottes et pommes de terre avant de les mettre à cuire à la vapeur. Le linge est plié, la lessive étendue, les enfants habillés, les chambres rangées, l'aspirateur et la serpillière passées, et voilà il est temps d'aller récupérer mon colis à la salle de sport, un Magimix Cook Expert, non pas pour la fête des mères mais simplement pour le plaisir d'offrir. 
11h15 il est temps de déguster mon repas, des légumes que j'adore, simplement des carottes et des pommes de terre vapeur avec une tranche de blanc de poulet. C'est aussi le plein de malto avec l'amidon de la pomme de terre, mais aussi des protéines et des sels minéraux, idéal avant la course !
 
J'arrive à St Perreux, près de Redon, un peu avant 13h00. Il fait un temps magnifique, il n'y a pas de vent et le thermomètre affiche 26°C, il va faire très chaud et l'organisme va souffrir. Je vais récupérer mon dossard, regarde un peu le parcours et me renseigne sur les ravitaillements, le premier est aux alentours du km 12, c'est loin avec ce soleil qui tape fort, je décide de prendre une soft flask de 125ml et mon gant Salomon.
13:30, je pars m'échauffer et repérer le début du parcours. Les bords de l'Oust sont magnifiques et je me dis que les enfants se seraient bien amusés ici. Les premiers singles en sous-bois me rassurent sur le choix des chaussures, des Adidas Glide en Gore-Tex, ca passera largement car le sol est sec.Allez, retour sur l'aire de départ avec Johannick qui me présente quelques concurrents sérieux. Le responsable de la course nous fait le briefing du parcours et nous nous élançons sur les chemins.
Dès le début je trouve que la course est disputée, sur les parties plus larges et roulantes des coureurs accélèrent pour se placer devant et mener la course. Par contre dès qu'on revient sur les parties techniques je sens le rythme ralentir, je surveille la tête de course de ma 5 ou 6ème place. Je ne suis pas très bien placé et même si je suis à l'aise je crains d'être bloqué si ca décide de partir devant, alors, aux alentours du 5ème km, quand Johannick prend la tête de la course, je décide d'accélérer sur une partie technique, sortir de peloton et revenir derrière-lui.
Km 8, nous abordons une descente vertigineuse, Johannick étant plutôt habitué à la route il se retrouve un peu en difficulté et j'en profite pour prendre la tête et creuser un petit écart. Malheureusement des parties carrossables et roulantes lui permettent de revenir et il décide de repasser devant un peu après le 1er ravitaillement.
C'est au km 16, après 2 montées successives que je trouve qu'il ralentit de nouveau et je décide de repasser devant pour donner le tempo. Derrière l'écart est presque fait, c'est le moment de redonner un petit coup de jus, mais Johannick a du mal à suivre et je marque l'écart également avec celui-ci.
A partir de là et jusque l'arrivée je ne serais jamais au courant de mon avance, c'est un stress permanent et une gestion de course difficile à mener. Dès qu'on sort des monotraces et qu'on arpente le chemin de halage je relance avec l'objectif de quitter le chemin avant d'être en vu par mon poursuivant. Au km 21 de grosses difficultés se présentent, il faut monter dur les mains sur les cuisses, même pas la peine d'essayer de courir c'est impossible. Néanmoins j'opte pour la stratégie de ne pas monter trop haut au niveau cardio, je m'économise quand ca monte mais par contre je relance tout de suite plus fort quand ca redescend.Arrive ensuite un passage de rivière encordé, aïe ! Quelle idée ces chaussures en gore-tex, l'eau reste prisonnière à l'intérieur de mes chaussures ...
La fin de parcours sera une succession de tôles ondulées pour revenir vers la zone d'arrivée où il est temps de sortir le sourire pour la photo finish où j'apprends que j'ai plus de 4mn d'avance.
A peine la ligne d'arrivée franchit que Mr Ouest-France prend note de mon ressentit à chaud de la course et c'est vrai qu'il a fait chaud ! Le soleil tapait fort, la végétation transpirait et dégageait une forte odeur étouffante.
L'attente du podium me permet de retrouver les amis du foot et de mon enfance à l'école, c'est vraiment sympa de les retrouver !

De son côté l'organisation prépare la fête, galettes-saucisses, cochon grillé et soleil, tout est réunit pour que la fête se passe à merveille, malheureusement je ne pourrais pas rester, j'ai des amis qui m'attendent déjà à la maison et je vais être en retard ...




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